Les patrons de TPE redoutent l’intégration de l’IA dans leur entreprise
Les patrons de TPE se méfient de l’intégration de l’intelligence artificielle. Selon une étude signée Indeed avec OpinionWay, plus d’un tiers d’entre eux considère que l’arrivée en fanfare de la technologie révolutionnaire dans les petites structures constitue un risque trop important.
Les mutations du travail vont induire de réels changements sur les postes et les fonctions dans l’entreprise au cours des cinq années à venir. Au même titre qu’internet dans les années 2000 a engendré des changements systémiques, l’IA promet des changements tout aussi importants.
Véritable atout stratégique et opportunité pour améliorer les processus, les grandes entreprises ont pris à bras-le-corps le sujet de l’intégration de l’IA dans leurs méthodes de travail. Mais selon les patrons de petites structures, tout le monde de l’entreprise n’est pas égal face à l’IA. Forbes 24/06
Devoir de vigilance : les contours de la recevabilité des actions en injonction sont (enfin) fixés Au terme de quelques années d’errements procéduraux, la Cour d’appel de Paris a rendu le 18 juin ses trois premières décisions concernant l’application de la loi du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance. Alors que les ordonnances du tribunal judiciaire rendues l’année dernière avaient opéré une interprétation contestable de la loi et ce faisant, considérablement restreint l’accès au juge, les premières décisions de la nouvelle chambre 5-12 de la cour en charge des « contentieux émergents » étaient très attendues. Elle a posé un cadre clair pour les entreprises, les requérants et les magistrats, permettant à chacun d’apprécier les conditions de l’action en injonction exercée sur le fondement de l’article L. 225-102-4 du code de commerce. S’agissant de l’office du juge en particulier, ces décisions font écho aux mots de l’ancienne présidente de la Cour de cassation, Chantal Arens, qui s’exprimant sur la loi relative au devoir de vigilance, avait appelé les juges à « être à la hauteur des enjeux ». Dalloz 21/06
Les conseils d’administration, demain en première ligne face aux risques cyber
Directive NIS-2 et règlement DORA pour Digital Operational Resilience Act, voici les nouveaux acronymes auxquels seront soumis tous les conseils d’administration dans les mois à venir.
Ces réglementations, loin d’être anecdotiques, traduisent de nouvelles réalités. La multiplication exponentielle des connexions entre les entreprises, longtemps considérée comme une vertueuse source de croissance, apparaît de plus en plus comme une source de risques.
Par ailleurs, les entreprises sont plus que jamais au cœur d’enjeux géostratégiques, justifiant pour les États la mise en place de réglementations parfois complexes pour les protéger, ainsi que l’économie et la société entière. Journal du net 19/06
Risk tool spotlight: How to run a successful risk workshop A well-designed risk workshop is an effective way to pinpoint, assess and devise action plans. But how can risk managers ensure that these workshops really achieve what they set out to? Sara Benwell reports.
Designing an effective risk workshop starts with good planning and defining clear objectives, says Ben Cattaneo, founder of the Decision-Making Studio and former chief risk adviser at BT.
He says that risk managers must ensure that any workshops relate to a specific decision at hand, otherwise the sessions are “pointless” and could be seen as a waste of time by participants.
Inviting the right people is also critical. Risk managers need to make sure that they involve stakeholders from various departments – finance, operations, legal and more. This ensures you get diverse viewpoints. Strategic risk 19/06
Souveraineté Juridique et lawfare
Le 25 avril dernier, Olivier de Maison Rouge a réuni des experts renommés pour une table ronde sur la souveraineté juridique et le lawfare, incluant Frédéric Pierucci, Daniel Mainguy, Philippe De Robert Hautequere et le club droit de l’AEGE. De l’instrumentalisation du droit pour des fins économiques, illustrée par l’affaire Alstom, à l’importance de réglementer la guerre économique et de protéger les secrets d’affaires, les échanges ont dégagé des enseignements sur les défis contemporains des entreprises face à la concurrence mondiale.
Qu’est-ce que le lawfare ?
D’après Olivier de Maison Rouge, le lawfare se définit comme l’utilisation stratégique du droit dans le domaine économique. Bien que ce concept semble nouveau, il renvoie à une réalité ancienne qui s’est intensifiée avec la mondialisation. Par exemple, les guerres napoléoniennes ont conduit à l’émergence de codes civils qui ont favorisé les intérêts économiques de la France à l’étranger.
La puissance dominante sur le plan militaire cherche toujours à imposer son cadre juridique au reste du monde, non seulement pour manipuler le système juridique, mais aussi pour participer activement à la compétition économique via le droit. Portail de l’IE 06/06
How reshoring can help risk managers better build supply chain resilience
Geopolitical tensions and market disruptions are driving a shift in global supply chain management. Reshoring, where companies relocate production and supply chain operations closer to home, is gaining traction as organizations seek to mitigate risks and capitalize on emerging opportunities.
Chris Bhatt (pictured above), chief commercial officer, global marine at Aon, highlighted the increasing trend of production relocation from China to markets like Mexico and Canada.
Automotive manufacturers, particularly in sectors such as electric vehicles and battery technology, are leading this shift. In 2022, 364,000 jobs were reshored to the US, a 53% increase from 2021.Insurance business mag 17/06
Comment la sociologie explique-t-elle nos attitudes face au risque ? Dans cet article, Estelle Hemdane propose une revue de littérature autour de la sociologie du risque. Après être revenue sur les évolutions de cette notion et de ce domaine de la sociologie, elle s’intéresse à la construction sociale des attitudes face au risque et développe de nombreux exemples issus d’enquêtes empiriques.
Comme l’observe Alain Bourdin, le risque est d’abord une question sociale avant d’être un problème sociologique (Bourdin, 2003). A partir des années 1970, la succession rapprochée d’accidents technologiques majeurs comme celui de Seveso en 1976, de Bhopal en 1984 et de Tchernobyl en 1986 occupe le débat public, tout comme l’enchaînement de plusieurs problèmes sanitaires (le sida, la vache folle, les OGM, les pandémies grippales, etc.). Associés à la succession de grandes catastrophes écologiques, ces événements raniment la crainte d’une société qui s’auto-détruit. En 1986, l’ouvrage La société du risque d’Ulrich Beck théorise cet esprit du temps en décrivant une société qui rompt avec la religion moderne du progrès : non seulement la croissance ne permet pas la disparition de la misère et des inégalités, mais elle crée dans son sillage des risques majeurs comme le réchauffement climatique, les perturbateurs endocriniens et les accidents nucléaires, qui diffèrent des dangers rencontrés par les sociétés préindustrielles en ce qu’ils sont produits par nos sociétés elles-mêmes (Beck, 1986). Sciences économiques et sociales ENS Lyon 05/06
La Suède, ce pays où le sport au travail est roi Dans ce pays champion de l’activité physique, les employeurs n’hésitent pas à rendre le sport obligatoire. A la veille des Jeux Olympiques de Paris, dont les organisateurs espèrent qu’ils pousseront les Français à bouger plus, ce modèle scandinave attire.
En cette fin mai, la matinée s’achève sous un soleil exceptionnel au siège de l’entreprise Bjorn Borg, à quelques kilomètres au nord de Stockholm. Ici, la Suède déroule son image d’Epinal : entre lacs et forêts de sapins, des pontons en bois incitent à plonger dans l’eau, des canoés kayaks jaunes sont à disposition ici ou là. Sur la pelouse, à côté des bureaux, une soixantaine de salariés enchaînent les squats et les abdos-fessiers sous la voix encourageante mais autoritaire d’une coach sportive. Pas de tee-shirt avachi ni de jogging dépareillé. Les tenues sont près du corps, tendance, et arborent le nom de Bjorn Borg, l’icône du tennis des années 1970-1980. Les Echos 25/06
Plusieurs fois par mois, les consultants d’Arengi partagent avec vous leurs réflexions et bonnes pratiques, au cours de webinars interactifs et dynamiques !
La campagne d’évaluation des tendances Vigie2030 est ouverte ! Pour accompagner la réflexion et solliciter des contributions, Audrey Lesueur, associée co-fondatrice d’Arengi, et Albena Monegier, Responsable Marketing, ont animé un webinar de lancement, pendant lequel elles ont introduit les tendances à coter, détaillé la méthodologie d’évaluation et présenté la solution ArengiBox spécialement paramétrée pour la campagne.
Envie d’en savoir plus et de participer : www.vigie2030.com
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Dans cette section, découvrez le témoignage d’un consultant Arengi et/ou d’un chef de projet ArengiBox sur les coulisses d’une mission, un sujet d’actualité ou une expertise métier…
Le Risk Management au service des projets d’Intelligence Artificielle
L’intelligence artificielle (IA) est devenue un sujet de discussion majeur dans le monde des affaires. Les organisations de toutes tailles s’intéressent à cette technologie et réfléchissent à la manière de l’intégrer dans leurs activités. Avec l’essor de l’IA générative, son déploiement dans des produits et services concrets s’accélère. Vue comme une opportunité, l’IA peut transformer les processus internes et les offres commerciales des organisations. Cependant, pour garantir l’efficacité et maximiser les bénéfices de ces projets, il est crucial d’adopter une approche rigoureuse de gestion des risques.
En effet, intégrer une Intelligence Artificielle dans son activité offre des avantages significatifs comme l’optimisation des processus, l’innovation de produits ou encore la transformation des business models. Cependant, ces opportunités s’accompagnent également de risques. On peut en citer quelques-uns comme les risques juridiques liés à la mise en conformité aux différentes réglementations nationales et européennes, les risques liés à la sécurité et la gestion des données ou encore les risques liés à la dépendance à un seul prestataire/fournisseur de service.
C’est pour cette raison que chez Arengi on considère que pour une mise en œuvre efficace de l’IA, la gestion des risques doit être intégrée dès le départ : identifier les risques potentiels, analyser leur probabilité et leur impact, mettre en place des stratégies pour les maîtriser, et réévaluer régulièrement les risques et les stratégies. Inclure les Risk Managers dans les projets d’IA est essentiel pour naviguer dans les complexités du déploiement de cette technologie.
Gilles Proust
Associé, co-fondateur
Vous êtes à la recherche d’un outil pour piloter vos démarches de maîtrise des risques ? Découvrez notre solution ArengiBox, sans plus tarder prenez RDV avec un de nos chefs de projet !