Newsletter-Février 2024

Pas toujours facile pour un industriel d’imaginer le pire pour son site. Pourtant, les enjeux sont importants et pas seulement pour les ICPE, selon Patrick Buquet, référent national eau et inondations chez Socotec Environnement.
Fortement touché par les inondations cet hiver, le Pas-de-Calais panse ses plaies. Dans ce territoire où il est tombé en un mois l’équivalent de six mois de pluie, la difficulté d’évacuation des eaux se conjugue à la hausse du niveau de l’océan. La fréquence de ces événements climatiques d’une ampleur exceptionnelle pourrait s’accélérer sous l’effet du réchauffement climatique et toucher des territoires jusque-là épargnés. Des territoires qui accueillent, outre des habitations et des commerces, des sites industriels, qui doivent s’y préparer.

Actu environnement 29/01

L’avenir de la directive sur le devoir de vigilance fortement compromis
La Présidence belge de l’Union européenne a tenté, une nouvelle fois ce mercredi, de faire adopter par les Etats membres la directive sur le devoir de vigilance en matière de durabilité. En vain.
Quel avenir pour la directive qui entend lutter contre le travail forcé et le travail des enfants ? Alors qu’un accord politique a été conclu, à la mi-décembre, en trilogue, certains Etats membres de l’Union européenne bloquent, aujourd’hui, le projet de directive sur le devoir de vigilance, la CSDDD (Corporate Sustainability Due Diligence Directive). Ce texte stipule qu’une entreprise peut être tenue responsable, si l’un de ses fournisseurs habituels ne respecte pas les normes du droit du travail ou si ses activités portent atteinte à l’environnement. Les sociétés ne respectant pas les règles pourraient écoper d’amendes allant jusqu’à 5 % de leur chiffre d’affaires mondial.
Les Echos 28/02
Fasten Your Seatbelts; It’s Going to Be a Bumpy Year
Will the 2020s continue to be a decade of business disruption? Protiviti’s Jim DeLoach breaks down recent survey data that explores what corporate risk leaders are looking at for this year — and 10 years from now.
Key findings from a recent global survey of board members and C-suite leaders reveal a number of notable concerns. Near term, continued economic uncertainty is causing executives to elevate their risk management focus on multiple fronts (e.g., cyber, third-party exposure) while increasing organizational resilience. Long term, executives remain on guard for what comes next — as illustrated by the uptick in risks following several geopolitical conflicts around the world.
Protiviti and NC State University’s ERM Initiative conducted a global survey in September and October 2023 to capture perspectives on 36 risks across three dimensions — macroeconomic, strategic and operational — on the minds of 1,143 directors, CEOs and other C-level executives as they looked into the future, identifying risks they believe will have a significant impact.

Corporate Compliance Insights 27/02
Cybersécurité : les étapes incontournables pour se mettre en conformité avec la directive NIS2
La directive NIS 2 vise à améliorer la résilience des infrastructures critiques en matière de cybersécurité et à renforcer leur capacité de réponse à l’échelle de l’Union européenne.
Face à la menace croissante des cyberattaques et à l’essor de la numérisation, NIS2, la dernière directive européenne sur la cybersécurité, impose des exigences strictes aux infrastructures critiques (IC). Adoptée en janvier 2023, elle entrera en vigueur d’ici 6 mois.
Si les entreprises concernées se sont longuement renseignées sur les implications de NIS2, qu’elles soient budgétaires, technologiques ou organisationnelles et que certaines ont parfois engagé les démarches, d’autres sont encore à la recherche des méthodologies et solutions adéquates pour être conformes d’ici octobre 2024.
Que faut-il garder, faire évoluer ou changer ? Les entreprises doivent passer de la réflexion à la mise en œuvre car le compte à rebours est déjà lancé.

Silicon 13/02
Collaborateurs et dirigeants : une confiance à reconstruire à l’ère post-Covid
A l’ère post-Covid, le travail hybride est devenu la norme. Mais la transition vers ce nouveau mode de travail a mis en lumière un problème majeur : la confiance entre dirigeants et collaborateurs.
Les dernières années, marquées par la pandémie de Covid-19, ont mis en évidence l’importance de l’agilité des organisations. Celle-ci ne repose pas sur la technologie, mais sur la capacité des collaborateurs à travailler ensemble, quel que soit leur lieu de résidence.
Les membres de l’entreprise sont les acteurs clés de cette transformation. Ils ont rapidement adopté les outils numériques et ont démontré une grande résilience et un leadership remarquable. Il est essentiel de cultiver la curiosité des collaborateurs, même en dehors des périodes de crise. La pandémie a été un accélérateur de la transformation digitale, mais les véritables changements se feront à long terme (« La transformation digitale des entreprises », d’Océane Mignot, Dunod, 2e édition, 2024).
Harvard Business Review  30/01
Greenwashing, conflits d’intérêts : l’UE adopte un cadre règlementaire pour les notations ESG
Le Parlement européen et le Conseil ont conclu un accord provisoire sur une législation « historique » visant à garantir une plus grande transparence et un contrôle public des agences de notation environnementale, sociale et de gouvernance (ESG).
L’accord conclu lundi (5 février) en fin de journée fait suite à une proposition de la Commission publiée en juin de l’année dernière visant à améliorer l’intégrité des agences de notation extra-financière ESG, qui ont été largement critiquées pour leur opacité, pour avoir encouragé le « capitalisme woke » ainsi que pour avoir permis aux entreprises de donner une image trompeuse de leurs performances environnementales — un phénomène connu sous le nom de « greenwashing ».

Euractiv 07/02
Aux États-Unis, un front anti ESG menace les engagements “responsables” des entreprises
Depuis 2022, les critères ESG (E pour environnement, S pour Social et G pour gouvernance), sont la cible des élus républicains, qui leur reprochent de détourner les entreprises de leurs objectifs de rentabilité. Un combat politique qui commence à avoir des effets concrets.
Les critères ESG (E pour environnement, S pour Social, et G pour gouvernance), se sont imposés depuis quelques années pour mesurer l’engagement des entreprises, des banques et des fonds d’investissement en faveur de la transition écologique, le climat social, et l’égalité professionnelle, mais ils sont devenus la cible de plusieurs élus républicains qui multiplient les actions anti-ESG, aussi bien à la Chambre des représentants que dans les États qu’ils gouvernent.
Radio France 13/02
La génération X est hyperconnectée, et c’est bien tout le problème
Près de la moitié des cadres quadragénaires est “hyperconnectée” au travail.
Alors que la génération Z arrive sur le marché du travail, elle est confrontée à des aînés qui n’ont pas du tout les mêmes habitudes de travail. Cela peut créer un véritable gouffre entre les salariés, renforcé par une incompréhension totale.
Les jeunes salariés, nés entre 1997 et 2010, accordent une attention toute particulière à leur santé mentale (comme c’est le cas en amour) et n’hésitent pas à poser des limites pour bien séparer leur vie professionnelle de leur vie personnelle. Et ça, les salariés plus âgés ont du mal à le concevoir.
Presse citron 19/02
Plusieurs fois par mois, les consultants d’Arengi partagent avec vous leurs réflexions et bonnes pratiques, au cours de webinars interactifs et dynamiques !
 
Lors de ce webinar Gilles Proust,  Président d’Arengi et Jean-Victor Lacavé-Lapalun, Directeur des opérations ArengiBox, ont présenté les avantages du pilotage des dispositifs d’assurances avec un SIGR ergonomique et collaboratif : ArengiBox. 
Intéressés par nos webinars ? 
Inscrivez-vous pour recevoir les invitations !
Je m’inscris
Dans cette section, découvrez le témoignage d’un consultant Arengi et/ou d’un chef de projet ArengiBox sur les coulisses d’une mission, un sujet d’actualité ou une expertise métier…
Vigilance sur le devoir de vigilance !

A l’heure où certaines organisations avaient pu être tentées par une priorisation pour le moins hasardeuse des nombreux sujets conformité (Sapin 2, DV, CSRD, antitrust, …) au prétexte d’une absence d’autorité de contrôle et de sanctions éventuelles de la loi française et d’une mise en œuvre éventuelle de la CS3D au niveau européen, une révision d’une telle approche s’impose.
La conjonction presque simultanée, d’un retard à l’allumage voire une annulation possible du vote sur la directive européenne CS3D relative au devoir de vigilance, d’une part, et l’augmentation croissante des mises en demeure de groupes français par diverses parties prenantes (associations, syndicats) d’autre part, redonne à la loi française du 27 mars 2017 une actualité toute particulière.
La désignation en décembre 2021 du seul Tribunal Judiciaire de Paris comme autorité compétente à juger la mise en conformité des entreprises assujetties au devoir de vigilance, et l’annonce subséquente faite en janvier 2024 par la cour d’appel de Paris de la mise en place d’une chambre dédiée qui sera compétente pour statuer en appel sur les décisions rendues par le tribunal judiciaire, contribuent à resserrer un peu plus l’étau autour des entreprises concernées.
On peut noter à ce titre, le souci particulier que semble manifester le législateur, et ce depuis de nombreuses années, à voir réaliser des cartographies de risques qui deviennent à présent l’alfa et l’oméga de tout dispositif de conformité.
La mise en œuvre de ces différentes cartographies repose avant tout sur la capacité des organisations à concevoir puis déployer chaque dispositif au sein de leur organisation en s’appuyant d’une part, sur des compétences de gestion de projet, et d’autre part, sur des outils méthodologiques et technologiques adaptés à de telles démarches.
Depuis de nombreuses années, Arengi accompagne ses clients en mettant à leur service son expertise de conseil outillé unique en France, celui d’un acteur indépendant totalement dédié aux pratiques de gestion globale des risques et de gouvernance.
Les consultants d’Arengi accompagnent ainsi leur client dans :
  • La définition de référentiels de risques spécifiques au domaine de conformité traité
  • La définition d’une méthodologie pragmatique et adaptée au contexte
  • La définition d’un mode opératoire facilitant le déploiement de chaque démarche sur le périmètre de l’organisation et garantissant l’implication des parties prenantes concernées
  • La mise en œuvre et l’utilisation d’une solution digitale (ArengiBox) à même de garantir le déploiement et la pérennisation de ces démarches dans les délais impartis et à des coûts maîtrisés.
 
                                                                      
Lionel d’Harcourt | Associé (Sapin 2 & Devoir de vigilance)                Benoît Bougnoux | Associé (CSRD)
       Iionel.dharcourt@arengi.fr                                                                        benoit.bougnoux@arengi.fr
Vous êtes à la recherche d’un outil pour piloter vos démarches de maîtrise des risques ? Découvrez notre solution ArengiBox, sans plus tarder prenez RDV avec un de nos chefs de projet !
JE PRENDS RDV
Tweeter Tweeter
Envoyer Envoyer
Partager Partager
Vous avez apprécié notre newsletter, mais n’êtes pas abonné ? C’est le moment : Risques & Gouvernance Newsletter
Copyright © *|CURRENT_YEAR|* *|LIST:COMPANY|*, Tous droits réservés.