Alors que les phénomènes naturels sont de plus en plus violents et récurrents, les petites entreprises sont encore peu nombreuses à s’en protéger. Une étude estime leur impact entre 8.000 et 30.000 euros en moyenne, accompagné d’une détérioration des marges.
Les températures d’octobre dignes d’un mois d’août sont là pour le rappeler. Le dérèglement climatique est en cours et ses conséquences – incendies, inondations, tempêtes, grêle, sécheresses et fortes chaleurs – se multiplient. La récurrence de ces phénomènes extrêmes rend les entreprises vulnérables. Il ne s’agit pas que d’un bâtiment inondé ou d’une partie du stock qui prend feu, mais aussi d’un fournisseur lui-même sinistré ou de matières premières qui n’arrivent pas, voire de salariés qui ne peuvent plus travailler comme avant… Uneétude sur le thème « TPE-PME , les solutions concrètes pour prévenir des risques climatiques », que vient de publier le cabinet conseil en RSE Goodwill Management en partenariat avec l’assureur MAIF, insiste sur l’urgence pour les dirigeants de se protéger. Les Echos 17/10
Risk Management and the Board of Directors Public companies and their boards of directors face an increasingly complex array of risks that test the resilience of corporate values, strategies, operations, and enterprise risk management frameworks. Tightening monetary policies, deepening geopolitical tensions, widening domestic political polarization, labor shortages, severe weather events, growing challenges tied to biodiversity loss, and the uncertainties surrounding generative AI are among the varied risks that companies have had to contend with over the past year.
Looking to the year ahead, these risks are likely to persist and even intensify—against the backdrop of an election year in the United States, ongoing war in Ukraine, and China’s sluggish post-pandemic recovery. Severe wildfires, heatwaves and flooding across the globe, rising insurance costs, and the exodus of insurers from certain regions underscore the burgeoning financial challenges of climate risks. Cybersecurity risk is bound to increase while the geopolitical rivalry between China and the United States continues to grow. Harvard Law School Forum on Corporate Governance 30/09
Les territoires de la compliance ne cessent de s’étendre au sein des entreprises Au-delà de la prévention de la corruption (et autres atteintes à la probité), un nombre croissant de thématiques ont été progressivement associées à la compliance, sous l’effet de lois et décrets, de la pratique décisionnelle des autorités administratives, de la jurisprudence, des pratiques de gouvernance et de la pression des parties prenantes. Jean-Yves Trochon et Hugues Boissel Dombreval, avocats au sein du cabinet Rödl & Partner, font le point sur les différents thèmes à articuler en pratique au sein des départements compliance.
On a parfois tendance à considérer que toutes les activités de l’entreprise sont directement ou indirectement concernées par les programmes de compliance, sans nécessairement faire la part entre ce qui relève de la compliance stricto sensu et ce qui relève plus simplement de la gouvernance, voire de la bonne gestion des risques. Editions Législatives 28/09
L’audit des nouvelles technologies, plus facile à dire qu’à faire Les nouvelles technologies s’accompagnent de l’émergence rapide de nouveaux types de risques. D’où l’importance, pour les auditeurs, de bien analyser ces derniers pour effectuer leur travail.
Nouvelles technologies, nouveau monde… Grâce au numérique, à l’automatisation robotisée des processus (RPA « Robotic Process Automation ») ou encore à l’analytique avancée, les métiers de l’audit et du conseil peuvent gagner considérablement en performance et en portée.
Mais au-delà des nombreuses opportunités, il y a un revers à la médaille. Ces nouvelles technologies que sont le cloud, les objets connectés, la blockchain, l’intelligence artificielle s’accompagnent de l’émergence rapide de nouveaux types de risques, plus complexes et parfois interdépendants. L’Opinion 09/10
Partage de la valeur : l’actionnariat salarié est-il le meilleur outil ? Le projet de loi en discussion au Sénat pourrait aboutir à imposer un dispositif de partage de la valeur aux entreprises de 11 à 49 salariés.
Au lendemain d’une “conférence sociale” sans effet immédiat sur le pouvoir d’achat, c’est le partage de la valeur qui est au centre des débats du Sénat à compter d’aujourd’hui. Il s’agit de la suite législative donnée à l’accord national interprofessionnel (ANI) signé en février dernier par les partenaires sociaux. Sa transposition a été adoptée à l’Assemblée nationale fin juin. “Une disposition de ce projet de loi vise à rendre obligatoire à partir de 2025 un dispositif de partage de la valeur pour les entreprises de 11 à 49 salariés. Jusqu’ici, la participation – un pourcentage du résultat – était obligatoire uniquement pour les entreprises de plus de 50 salariés. Les autres mécanismes, comme l’intéressement, étaient facultatifs”, explique Jean-Philippe Debas, président d’Equalis Capital, société de gestion qui conseille PME et ETI en matière d’actionnariat. “De tous les dispositifs de partage de la valeur, l’actionnariat salarié est le meilleur”, poursuit-il. L’express 17/10
Minéraux stratégiques : la Chine serre un peu plus la vis Pékin vient d’annoncer une restriction de ses exportations de graphite, élément clé dans la fabrication de batteries électriques. Une décision qui illustre une nouvelle fois la guerre des matières critiques dans laquelle le pays s’est lancé.
Et de trois. Après le gallium et le germanium depuis août, le graphite produit en Chine fait lui aussi l’objet de restrictions à l’export. L’annonce a été faite vendredi par le ministère chinois du Commerce. A partir du 1er décembre, les exportateurs de certains produits en graphite, dont ceux considérés comme « hautement sensibles », auront donc l’obligation de transmettre aux autorités une demande de permis. Les Echos 20/10
Managing market risk in a difficult business risk environment In today’s uncertain business environment it is essential for companies to reduce their exposure to market risk. By understanding the economic conditions, assessing risks, and implementing effective strategies, companies can better manage uncertain financial times and stay ahead of their competition.
Market risk is the threat that the combination of volatile and often unpredictable financial markets and economic conditions present for business performance. Ongoing changes in demand, supply, input prices, interest and exchange rates, and legislation, for example, can negatively impact the value of a company’s products and services. Business Day 16/10
Une équipe gagnante comme au rugby : le rêve de tout dirigeant d’entreprise !
Les recettes de ce sport ne sont probablement pas transposables au monde de l’entreprise, mais elles invitent à la prise de recul et à trouver des idées nouvelles.
Depuis le début de la coupe du monde de rugby et la victoire de la France au premier match, les comparaisons vont bon train sur le fonctionnement idéal d’une équipe.
Cette combinaison du sens du collectif qui fait, qu’à tout moment, chacun peut compter sur les autres membres de l’équipe, et de l’improvisation individuelle qui permet de suivre son inspiration pour tenter une action, fait rêver. Les Echos 02/10
Plusieurs fois par mois, les consultants d’Arengi partagent avec vous leurs réflexions et bonnes pratiques, au cours de webinars interactifs et dynamiques !
Lors de ce webinar Lionel d’Harcourt associé, co-fondateur d’Arengi et Fanny Dreyfous-Ducas Directrice, ont donné des astuces pour simplifier la mise en conformité à la loi de 2017 et anticiper la mise en œuvre de la Directive européenne CSDD, relative au Devoir de Vigilance.
Intéressés par nos webinars ?
Inscrivez-vous pour recevoir les invitations !
Dans cette section, découvrez le témoignage d’un consultant Arengi et/ou d’un chef de projet ArengiBox sur les coulisses d’une mission, un sujet d’actualité ou une expertise métier…
Intégrer la résilience dans la cartographie des risques : un impératif
Au lendemain d’un événement d’ampleur exceptionnelle tel que par exemple le fût la pandémie Covid-19, se pose la question cruciale de l’intégration de la résilience dans la cartographie des risques. Le risque de pandémie n’était pas un inconnu des cartographies des risques, mais c’est la nature exceptionnelle et globale du scénario qui a pris de court bon nombre d’entreprises et d’organisations. Face à cette réalité, comment anticiper de tels événements ? Comment évoluer au-delà des risques individuels pour embrasser une approche globale de la résilience ?
Rethink Risque Global :
La première étape consiste à envisager la résilience dans un risque global intégrant n’importe quel scénario hors norme qui pourrait impacter brutalement l’ensemble de l’entreprise : un accident nucléaire, une tempête solaire, l’embrasement géopolitique d’une région clé… La clé réside dans la préparation à affronter un événement hors norme, une perturbation majeure touchant tous les aspects de l’entreprise et son écosystème.
La question essentielle à se poser : “Comment évaluer sa résilience face à un choc global et inattendu ?”
Aussi on peut mesurer la résilience sous trois axes différents : # Résilience Stratégique : Évaluez la diversification de votre entreprise, que ce soit au niveau des clients, des fournisseurs, des métiers ou des zones géographiques. L’optimisation et la diversification sont des boucliers contre les chocs. Posez-vous la question : Est-ce que mon entreprise est suffisamment diversifiée pour survivre à n’importe quel choc ? # Résilience Financière : Prendre en compte la structure financière de votre entreprise. La hauteur de la dette, les assurances en place. Explorez la flexibilité de votre structure de coûts, déterminant crucial de la résilience financière. # Résilience Organisationnelle : La rapidité de prise de décision devient un élément vital. L’agilité et la rapidité opérationnelle sont des piliers de la résilience organisationnelle. Êtes-vous capable de réagir rapidement face à l’inattendu ?
La question est de savoir comment intégrer ces dimensions dans votre cartographie des risques. Deux approches s’offrent à vous : soit traiter dans chaque risque individuellement la thématique de la résilience (en intégrant un scénario de pointe spécifique), soit opter pour une approche plus globale en l’intégrant dans un risque globale ad-hoc et en élaborant des plans d’action pour mesurer la résilience de l’entreprise dans son ensemble.
En conclusion, la pandémie a souligné l’urgence de repenser nos approches de gestion des risques. L’intégration de la résilience dans la cartographie des risques n’est plus une option, mais une nécessité. C’est en partageant et déployant cette vision que les entreprises pourront se préparer efficacement aux défis du futur, qu’ils soient prévisibles ou issus de l’inconnu.
Gilles Proust
Associé, co-fondateur
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