Newsletter-Avril 2021

Publication du rapport annuel d’activité 2020 de l’AFA
 
L’année 2020 a été marquée, en son début, par le lancement du premier plan national pluriannuel de lutte contre la corruption, qui traduit l’engagement gouvernemental à agir contre la corruption, aussi bien par la prévention que la poursuite et la sanction.
L’ensemble des activités de l’AFA a été affecté  par le contexte sanitaire, qui l’a amenée à adapter ses méthodes de travail et à aménager ses actions de contrôle, tenant compte des répercussions de la crise sur les acteurs concernés.
Les activités de conseil se sont poursuivies à distance, par audio ou visioconférence. L’année 2020 a été plus particulièrement celle de la révision des recommandations de l’AFA, à destination de tous les acteurs publics et économiques. Les nouvelles recommandations, publiées au Journal officiel le 12 janvier 2021 bénéficient ainsi des enseignements de plus de trois années de conseil et de contrôle et précisent le contenu du référentiel anticorruption français.
L’Agence Française Anticorruption 31/03
Les risques du moment, analyse et réflexion 
 
Rançongiciels : les entreprises, accusées de payer trop facilement les rançons
Ils touchent toute sorte d’organisations, des PME aux centres hospitaliers en pleine épidémie de Covid-19, en passant par les grands groupes et les collectivités locales. Véritable fléau, les rançongiciels sont devenus la menace informatique la plus sérieuse qui pèse aujourd’hui sur les entreprises et les institutions.
Selon CrowdStrike, la France est aujourd’hui le troisième pays le plus touché au monde, après l’Inde et l’Australie, par ce type d’attaques consistant à installer à distance un logiciel sur un ordinateur pour rendre illisibles ses données, avant d’exiger une rançon pour les restituer.
 
L’analyse de risques dans les projets complexes, de l’obsession au paradoxe
Aucun projet complexe ne peut échapper au passage obligé des analyses de risques, ce qui est bien sûr légitime : mais à trop se focaliser sur le coût des risques, on oublie qu’on ne maîtrise pas leur probabilité d’émergence, d’où certaines incohérences.
Un côté passionnant de l’analyse de risques est qu’il s’agit d’une des rares activités relativement technique où l’humain joue (plus précisément : a encore le droit de jouer) un rôle prépondérant. A titre d’illustration, je citerai le résultat d’une enquête effectuée auprès d’ingénieurs de tous âges à qui l’on avait demandé d’estimer la probabilité d’occurrence d’un risque qui, s’étant avéré dans le cadre d’un projet passé, pouvait se manifester sur un nouveau projet : les jeunes étaient convaincus que la probabilité était faible (puisqu’on avait déjà rencontré ce risque et qu’on était donc censé savoir le réduire), tandis que les « seniors » étaient persuadés du contraire.

L’Usine Nouvelle 09/04
Lest risques environnementaux pèsent lourds sur les chaînes d’approvisionnement… et ce sont les consommateurs qui paient
Pour les cinq prochaines années, l’impact financier du changement climatique, de la déforestation et de l’insécurité hydrique va coûter très cher aux entreprises selon le CDP. Dans son rapport Transparency to transformation : a chain reaction, l’organisation estime ce montant à 1 260 milliards de dollars dont 120 milliards d’euros dus uniquement aux chaînes d’approvisionnements. Pour parvenir à ce montant, CDP a analysé les données environnementales de 8 000 fournisseurs mondiaux.
Le poids de ces derniers est en effet majeur. Ceux-ci peuvent voir leur production stoppée ou retardée par l’augmentation de la gravité et de la fréquence des cyclones et des inondations, subir une hausse du coût des matières premières.

Novethic 06/04
Actualité gouvernance, réflexion et tendance
Le Medef rappelle les principes fondamentaux d’une bonne gouvernance
Revenir à la source de la gouvernance. Alors qu’elle est encore trop perçue comme une contrainte et non comme un moteur de performance globale et de pérennité de l’entreprise, le comité Gouvernance des entreprises du Medef dévoile ce mardi ses six principes clés d’une bonne gouvernance : la bienveillance, le courage, la confiance, la gouvernance animée par le sens du bien commun, le couple pouvoir et responsabilité ou encore les talents. «Aucun ne suffit à lui seul, ni ne prime sur les autres ; c’est ensemble et de leurs pratiques combinées que nait la confiance», explique ce guide.
L’AGEFI 13/04
La crise renforce la pertinence du modèle de l’entreprise responsable
Les chemins vers une économie durable sont pavés d’initiatives nombreuses. Les entrepreneurs les plus engagés sur les voies de la RSE, de l’économie circulaire, de l’efficacité énergétique font aujourd’hui figure de stratèges avisés. La crise semble leur avoir donné raison.
Elles ont refusé de licencier, ont mobilisé leur appareil industriel au profit de l’effort collectif, ont innové afin de trouver des solutions de rupture sur le front de la crise sanitaire… Les entreprises responsables ont franchi l’année 2020 auréolées d’une reconnaissance nationale. Ces entrepreneurs ont pris de l’avance sur le champ social et environnemental, et leur résilience face à cette crise prouve aux sceptiques que leur modèle est le bon.

Les Echos 06/04
 
Quand siéger à trop de CA, c’est trop !
D’abord, les comités de gouvernance et les présidents des conseils qui ont la responsabilité de s’assurer de l’efficacité de la conduite des affaires du CA, dans l’exécution de leur rôle de fiduciaire. C’est donc souvent le CA lui-même qui doit avoir ces préoccupations, et qui peut imposer ses propres règles.
Ensuite, les investisseurs institutionnels sont de plus en plus préoccupés par la participation d’administrateurs à un trop grand nombre de CA. En effet, ils sont d’avis que la capacité des administrateurs à s’acquitter efficacement de leurs fonctions s’en trouve affectée si ceux-ci siègent à plusieurs CA.

Les affaires 21/04
Pour aller plus loin
Résilience stratégique : la clé de l’avenir post-pandémie
Winston Churchill’s observation, “However beautiful the strategy, you should occasionally look at the results,” takes on fresh meaning when nearly seven of 10 directors believe they need to strengthen the resiliency of their organizations.
National Association of Corporate Directors’ survey conducted before the onset of the pandemic noted that a large majority of directors, almost 70 percent, believe their boards must strengthen their understanding of the risks and opportunities affecting company performance. A more recent survey conducted after the pandemic had disrupted markets for the better part of a year noted that “improved oversight of strategy is more critical than ever in this period of extreme uncertainty.” 
Corporate Compliance Insights 20/04
 
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