Newsletter-Juin 2021

L’entreprise “libérée”, le nouveau modèle à suivre post-Covid ?
Pour de nombreuses entreprises, la crise du Covid a révélé les limites du modèle managérial traditionnel et vertical. En effet, les collaborateurs ont revisité leurs attentes et sont en recherche de responsabilités, d’impact et de sens. En réponse à cela, l’entreprise « libérée » met en place de nouveaux modes de management, qui favorisent la participation des salariés aux décisions et des mécanismes d’auto-gestion.
Dans leur ouvrage L’entreprise nouvelle génération, Philippe Pinault, Luc Bretones et Olivier Trannoy, décrivent le fonctionnement de ce modèle d’entreprise « libérée ». Un modèle qui offre aux employés une plus grande autonomie, plus d’agilité et la possibilité d’exprimer davantage leur créativité. Interview de Philippe Pinault co-fondateur de Talkspirit et Holaspirit, deux logiciels destinés aux entreprises.
Widobiz 02/06
Les risques du moment, analyse et réflexion 
 
Après le condamnation de Shell aux Pays-Bas, les litiges climatiques deviennent un vrai risque pour les entreprises
C’est une “immense victoire”, un “jugement historique”. Les réactions se multiplient depuis le 26 mai, date à laquelle un tribunal néerlandais a condamné Shell à réduire ses émissions de CO2 de 45 % d’ici 2030 par rapport à 2019. “Cette décision va dans le sens de l’histoire qui veut que les sociétés s’engagent, mais pas à la légère”, décrypte l’avocat en droit de l’environnement, Arnaud Gossement. Les juges néerlandais ont considéré que les engagements de Shell ne sont pas assez ambitieux pour répondre aux objectifs de l’Accord de Paris. Seuls des États avaient été condamnés pour leur manque d’ambition climatique. Le premier ayant justement été les Pays-Bas attaqués par l’ONG Urgenda. 
Novethic 03/06
 
Cyberattaques : comment l’Anssi veut faire face à une menace omniprésente
Que l’on soit un particulier ou le directeur des systèmes d’information d’une entreprise, d’une administration publique ou d’un établissement de santé, personne n’est aujourd’hui à l’abri d’une cyberattaque en France. Pire encore, “la menace croît de manière exponentielle”, selon Guillaume Poupard. Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) intervenait, jeudi 10 juin 2021, lors de la présentation (virtuelle) du rapport d’activité de l’autorité. “Objectivement, la situation n’est pas bonne”, a-t-il souligné.
L’année 2020 a effectivement connu une croissance extrêmement forte du nombre d’attaques par rançongiciel, particulièrement dévastatrices pour les victimes, en passant de 54 en 2019 à 192 en 2020. 

Les numériques 10/06
L’Europe publie ses nouvelles règles pour transférer des données aux Etats-Unis
Le 4 juin, la Commission européenne a publié les nouvelles clauses contractuelles SCC (Standard Contractual Clauses)  que doivent suivre les entreprises qui veulent transférer des données personnelles de citoyens européens vers un pays tiers, les Etats-Unis en particulier.
Ces clauses SCC sont censées répondre aux conséquences de l’arrêt Schrems II qui a mis fin le 16 avril 2020 à l’usage du Privacy Shield, qui réglementait les transferts de données en dehors de l’Europe. Les personnes dont les données sont concernées doivent être informées de l’existence de ces clauses et les accepter. Les entreprises ont désormais 18 mois afin de mettre en œuvre ces nouvelles consignes.

La revue du digital 07/06
Actualité gouvernance, réflexion et tendance
Bercy encourage les entreprises à publier leurs indicateurs ESG
Aider les entreprises à se préparer à la publication, bientôt obligatoire, de leur performance en matière de développement durable, et poser des jalons dans la définition de normes extra-financières européennes. C’est l’objectif du site Internet baptisé « Impact » dévoilé ce mardi par le gouvernement. 
Issu d’un projet lancé il y a une dizaine de mois avec la direction générale du Trésor, il permet « à toutes les entreprises volontaires, de la TPE au membre du CAC 40, de publier leurs données de performance Environnementale, Sociale et de bonne Gouvernance (ESG) », explique Olivia Grégoire, la secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable, aux « Echos ».

Les Echos 27/05
Deux ans après la loi Pacte, les entreprises à mission en plein boom
Depuis sa création en 2019, le statut de société à mission connaît un franc succès. On en compte aujourd’hui 166. C’est le double par rapport au mois de décembre 2020. Pour le moment, les deux tiers sont des petites entreprises de moins de 50 salariés. Mais de grands groupes comme le producteur d’énergie Voltalia commencent à s’y intéresser, et Danone a été la première entreprise du CAC40 à adopter ce statut.
« On devrait atteindre 10 000 sociétés à mission d’ici 5 ans. Et entre 2021 et 2022 de grandes entreprises vont arriver. Ça va avoir un effet boule de neige », s’enthousiasme Anne Mollet, directrice générale de la Communauté des entreprises à mission.

La Croix 24/05
 
 « Diligence raisonnable » obligatoire dans l’UE : une avancée prometteuse pour les entreprises
Le business du business est le business. Et bien pas tout à fait. Pas lorsque les activités commerciales contribuent à la destruction de l’environnement, rendent possibles les violations des droits de l’homme ou déstabilisent des gouvernements démocratiques légitimes. Le mois de juin 2021 marque le dixième anniversaire de l’adoption à l’unanimité par le Conseil des droits de l’homme, des Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme ( PDNU) qui ont mis en avant la « diligence raisonnable » comme un moyen pour les entreprises de concrétiser leur responsabilité en matière de respect des droits de l’homme. La diligence raisonnable en matière de droits de l’homme signifie qu’une entreprise doit prendre toutes les mesures nécessaires, adéquates et efficaces pour identifier et évaluer ses impacts négatifs réels et potentiels sur les droits de l’homme tout au long de sa chaîne de valeur ; prévenir, atténuer ou faire cesser ces impacts ; suivre et contrôler l’efficacité des mesures qu’elle a prises ; et rendre des comptes au public. Les entreprises doivent également être tenues de remédier aux préjudices causés.
Les Echos 11/06
Pour aller plus loin
Rajeunir les conseils d’administration pour mieux gouverner l’entreprise
La saison des assemblées générales dans laquelle nous entrons est l’occasion pour les médias et le grand public de s’intéresser à des décisions structurantes prises au sein des grandes entreprises cotées. Nouveauté cette année, sans attendre leur AG, certaines sociétés françaises parmi les leaders mondiaux de leur secteur ont été à la une des journaux et plus encore des hashtags des réseaux sociaux. Parce que leur gouvernance était l’objet d’enjeux importants pour leur avenir.
Quelles que soient les orientations stratégiques que ces sociétés ont prises ou auraient dû prendre, l’actualité des derniers mois a rappelé qu’au-delà de la démocratie actionnariale incarnée par l’Assemblée générale, la décision – et donc le pouvoir – au sein d’une entreprise relève de son conseil d’administration ou de surveillance, selon la gouvernance qu’elle s’est choisie. 

Les Echos 10/05
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