Aujourd’hui, la priorité accordée à la durabilité commence au sommet de la hiérarchie. Les dirigeants ont pris conscience qu’une stratégie commerciale durable est non seulement bonne pour l’environnement, mais aussi bénéfique pour les résultats de l’entreprise. En conséquence, les conseils d’administration du monde entier utilisent désormais les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour un examen stratégique de la durabilité d’une organisation.
La dernière étude de l’association de Karen Greenbaum (Association of Executive Search and Leadership Consultants), menée auprès de 1 000 cadres supérieurs, souligne cette tendance et révèle que deux tiers des organisations se concentrent sur la durabilité, en particulier sur les principes du capitalisme des parties prenantes du Forum économique mondial : les personnes, la gouvernance, la prospérité et la planète. Forbes 14/10
Trois quarts des conseils d’administration du SBF 120 ont désormais leur comité RSE
Les sujets environnementaux et sociaux font leur chemin dans les conseils d’administration des entreprises du SBF 120. Près de trois quarts d’entre eux ont mis en place un comité en charge de la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE), contre 50 % en 2019 , selon le dernier baromètre publié jeudi par l’IFA (Institut français des administrateurs) avec le cabinet Ethics & Boards. Air Liquide, BNP Paribas, Engie, ou encore Legrand ont franchi ce pas. Et ce, alors que ni la loi ni le code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef ne les y contraignent, ni même ne les y incitent. Ces comités ont pour fonction de participer à l’élaboration de la stratégie RSE de l’entreprise et d’en évaluer la mise en oeuvre. Les Echos 06/10
Lanceurs d’alerte : les entreprises d’au moins 50 salariés doivent actualiser leur procédure interne
Attendu pour le 1er septembre, le décret d’application de la loi du 21 mars 2022 relative à la protection des lanceurs d’alerte est paru le 4 octobre 2022. Il fixe le contenu de la procédure de recueil des alertes internes, obligatoire dans les entreprises de 50 salariés salariés et plus, et s’applique dès le 5 octobre 2022. Ce changement nécessite la consultation du CSE.
La loi n° 2022-401 du 21 mars 2022 relative à la protection des lanceurs d’alerte a notamment modifié les dispositions de la loi “Sapin 2” (loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016), élargi le champ des bénéficiaires du statut protecteur du lanceur d’alerte, et simplifié les modalités de signalement de faits illicite. La plupart de ses dispositions sont entrées en vigueur le 1er septembre 2022. Francis Lefebvre Formation 11/10
Le « don » de Patagonia : un tournant pour la philanthropie corporative ?
Le 14 septembre, le fondateur de la marque californienne de vêtements de plein air Patagonia, Yvon Chouinard, a posé un geste des plus inédits en matière de philanthropie corporative : il a transformé les modalités de gouvernance de son entreprise dans le but de soutenir davantage la cause environnementale. En gros, il en a fait don.
La famille Chouinard a en effet transféré tous les droits de propriété au sein de deux entités, soit Patagonia Purpose Trust et Holdfast Collective. Ce montage organisationnel a été pensé pour que chaque dollar non réinvesti dans la compagnie soit distribué sous forme de dividendes pour protéger la planète : « Earth is now our only shareholder ». La terre est maintenant notre unique actionnaire. The conversation 13/10
Stress au travail : un enjeu social et politique
Le stress aussi a une histoire. Dans son ouvrage Le stress au travail (Éditions Apogée), Raphaël Pirc, sociologue des organisations et spécialiste de la pénibilité du travail, retrace la genèse du phénomène. Pour l’auteur, le stress ne résulte pas de caractéristiques individuelles mais bien de contraintes et constructions collectives et sociales. « Au niveau sociologique, le stress relève aussi bien du contrôle des émotions et des jeux de pouvoir que de la nature de la cohésion sociale et du système d’endettement mutuel », explique-t-il. Pourtant, faire reconnaître le stress au travail de manière institutionnelle est encore loin d’être évident. Explications. l’ADN 14/10
Assurer la qualité des données, un défi pour les entreprises
Si elle est souvent considérée comme un obstacle par les entreprises, la qualité des données occupe pourtant une place importante dans les réflexions stratégiques, et fait l’objet aujourd’hui de nombreux projets et initiatives. Mettre en place une stratégie de qualité des données devient de plus en plus indispensable dans les entreprises. Toutefois, on remarque qu’elle est encore loin d’être intégrée dans les pratiques. Pour opérer leur transformation data de manière efficace et devenir une organisation « data-driven », il est important que les entreprises aient une bonne connaissance de ce processus. CB News 18/10
La diversité d’opinions, clé de la survie en incertitude
Il y a soixante ans, le 16 octobre 1962, l’Amérique découvrait, stupéfaite, que les Soviétiques étaient en train d’installer secrètement des missiles balistiques nucléaires à Cuba , une île située à moins de 150 kilomètres des côtes américaines.
Ainsi commençait une crise au cours de laquelle le monde passa très près d’une guerre nucléaire . L’activation de ces missiles, qui ne fut évitée qu’à quelques jours près grâce à la gestion habile de la crise par le président Kennedy, aurait radicalement modifié l’équilibre des forces entre les Etats-Unis et l’Union soviétique en faveur de cette dernière. Les Echos 19/10
Entreprise : qui sont les «quiet quitters», de plus en plus nombreux en France ?
Cette tendance fait de plus en plus d’adeptes en France. Le “quiet quitting” (soit “démission silencieuse”) est un phénomène né après le Covid-19 sur les réseaux sociaux américains. Il consiste à faire le minimum syndical dans son travail pour préserver sa santé mentale. “Je ne fais pas d’heures supplémentaires”, “je ne réponds pas aux mails ou au téléphone après le travail”, “j’évite de dépanner les collègues, et je refuse toute tâche qui ne correspond pas à ma fiche de poste”… Voilà le credo des quiet quitters. Europe 1 24/10
Plusieurs fois par mois, les consultants d’Arengi partagent avec vous leurs réflexions et bonnes pratiques, au cours de webinars interactifs et dynamiques !
Prochain webinar au programme :
Les sujets d’octobre :
Quel que soit le périmètre de votre cartographie des risques (gestion globale/ERM, conformité, RSE, IT, risques projets, risques assurables…), ce webinar animé par Gilles Proust, associé fondateur d’Arengi et Jean-Victor Lacavé-Lapalun, responsable des opérations ArengiBox a permis de souligner les apports d’un déploiement adossé à un outil visuel et collaboratif.
Lors de ce webinar, Lionel d’Harcourt, associé fondateur d’Arengi, et Jean-Victor Lacavé-Lapalun Responsable des opérations ArengiBox, ont montré comment faciliter et automatiser, à l’aide d’un outil ergonomique et simple, le pilotage des plans d’audit interne, l’élaboration des contrôles annuels et le déploiement des campagnes d’auto-évaluation des contrôles internes.
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Dans cette section, découvrez le témoignage d’un consultant Arengi et/ou d’un chef de projet ArengiBox sur les coulisses d’une mission, un sujet d’actualité ou une expertise métier…
Pour cette édition, Benoît Bougnoux, associé co-fondateur d’Arengi, fait le point sur les enjeux clés en matière d’identification et d’évaluation les risques et opportunités liés au changement climatique : :
” Le changement climatique n’est plus une simple tendance à traiter en marge des dispositifs de pilotage des risques. Les législateurs notamment européen, britannique, américain ont fini d’ancrer le sujet en bonne place sur l’agenda des instances de gouvernance. Le paysage règlementaire en matière de reporting extra-financier évolue ainsi drastiquement et le changement climatique constitue un des thèmes majeurs de cette évolution, consacrant notamment les recommandations de la Task Force for Climate Related Disclosure (TCFD) comme l’un des piliers structurant la disclosure sur le thème.
Parmi les évolutions majeures, le principe de double matérialité implique désormais que les entreprises soient en mesure d’analyser les risques physiques ainsi que les risques ou opportunités liés la transition bas carbone. Il s’agit de se doter d’un dispositif assurant l’identification, la hiérarchisation et quantification de scenarii affectant les actifs, business model et operating model, avec pour enjeu d’en faire un réel outil informant les stratégies d’adaptation – ou dit différemment, d’aller au-delà d’un exercice de style conçu comme de pure conformité, qui au surplus et sur la durée ne saurait tromper les parties prenantes internes ou externes.
Si des outils existent et se développent côté risques physiques, les défis ne manquent pas concernant les risques ou opportunités de transition. Le changement climatique n’est pas une clé de lecture usuelle pour interroger une stratégie, un marché ou un modèle opérationnel ; les risques / opportunités à investiguer peuvent recouvrir une grande variété de thèmes ou niveaux de granularité, le tout sur des horizons de temps très au-delà de la temporalité de plans stratégiques majoritairement positionnés à 3 ou 5 ans.
En capitalisant sur les approches ERM, nous avons développé une démarche pour analyser les risques et les opportunités de transition. Cette démarche s’articule en 4 temps, correspondant à 4 niveaux de maturité :
– Identifier les tendances, domaines de risques ou opportunités
– Documenter et caractériser des scénarios de risques ou opportunités
– Evaluer les scénarios (dimensionnement / scoring / variantes selon hypothèses dérivées de scénarios RCP / SSP)
– Définition / documentation / suivi de plan d’actions d’adaptation et de transition
En déployant cette approche, les entreprises se dotent d’une synthèse lisible et actionnable des enjeux et priorités d’adaptation et de reporting, tout en construisant un cadre d’analyse pérenne, permettant d’affiner l’identification et la hiérarchisation des risques et des opportunités. Cette approche permet également d’intégrer les risques physiques afin de bâtir une vue globale des enjeux liés au changement climatique.“
Pour plus d’informations n’hésitez pas à contacter Benoît Bougnoux
benoit.bougnoux@arengi.fr