Newsletter-Avril 2022

Risk managers : le métier évolue vers davantage de fonctions

L’Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise (AMRAE) vient de présenter son baromètre métier 2022 sur les métiers du risk management. Il en ressort qu’aujourd’hui le risk management regroupe plusieurs métiers complémentaires.

Le baromètre bi-annuel de l’Association pour le management des risques et de l’assurance en entreprise (Amrae) détaille l’évolution du métier de risk manager. Le baromètre distinguait traditionnellement deux fonctions : les responsables ERM en charge de la gestion des risques et les responsables assurances et prévention (AP) plutôt en charge de l’achat d’assurance. Mais face à l’évolution du métier, certains risk managers ne se reconnaissaient pas dans la nomenclature traditionnelle. L’Amrae a donc décidé d’ajouter autour des métiers ERM (35% des adhérents Amrae) et AP (55%) d’autres fonctions : les responsables crises et continuité, les responsables contrôle interne et enfin les responsables conformité/compliance.
L’argus de l’assurance 25/04

Les risques du moment, analyse et réflexion 
Seuls 3% des salariés identifient les emails frauduleux
Mailinblack dévoile les résultats du sondage mené par OpinionWay sur les collaborateurs de bureau face à la réalité de leurs compétences en matière de cybersécurité. Cette étude est destinée à comprendre les habitudes des collaborateurs en matière d’utilisation des outils numériques et à évaluer leur vulnérabilité aux cyberattaques. Si 88% des collaborateurs estiment être vigilants quant aux emails reçus et que 67% pensent la détection des emails frauduleux facile, seuls 3% des sondés sont parvenus à tous les détecter.
« Les résultats de ce sondage renforcent nos convictions quant à la nécessité de sensibiliser et de former l’ensemble des collaborateurs, notamment ceux qui n’en ressentent pas le besoin. Ils nous apprennent également que les conditions de travail ont une influence sur les capacités cognitives des salariés, les rendant ainsi plus ou moins vulnérables aux cyberattaques », explique Thomas Kerjean, Directeur général de Mailinblack.

Widoobiz 21/04
 
Loi Sapin 2 : un avantage concurrentiel pour les entreprises françaises ?
Cinq ans après la promulgation de la loi Sapin 2, il est temps de faire un bilan : c’est ce que se sont proposés de faire les différents intervenants de la table ronde « Anti-corruption : la loi Sapin 2 protège-t-elle suffisamment nos entreprises sur les marchés internationaux ? » lors du Global Anticorruption & Compliance Summit qui s’est tenu le 8 avril 2022 à Paris.
L’occasion de se demander si la loi Sapin 2 va assez loin alors que Transparency International place la France à la 22e place (sur 180) sur l’échelle de son indice de la corruption des responsables publics et que le rapport de l’OCDE du 16 décembre 2021 met en lumière le faible nombre d’enquête et de condamnation effective et définitive contre les pratiques de corruptions.

Daf mag 22/04
 
Le CESE formule un avis sur l’assurabilité des risques systémiques
Face au spectre de l’inassurabilité, le CESE a formulé le 13 avril dernier un avis sur l’assurance des risques systémiques (climat, cyber et pandémie) et préconise de modifier en profondeur nos politiques publiques et nos techniques assurantielles. L’objectif de cet avis est de parvenir à ce changement profond d’approche pour mieux connaître, prévenir et indemniser les risques, à travers plusieurs catégories de préconisations.
Mieux connaître et appréhender les risques 
Le CESE appelle à créer un véritable « risk management » public : l’État doit jouer pleinement son rôle de coordinateur et de stratège en créant une autorité publique au plus haut niveau de l’État de plein exercice, chargé de la prévention et de la gestion des risques majeurs.

Actu juridique 15/04
Climat, cyber, pandémie : le modèle assurantiel français mis au défi des risques systémiques – Avril 2022
Actualité gouvernance, réflexion et tendance
Société à mission : « Être responsable n’est plus une option pour une entreprise ! »
La société à mission, telle qu’elle est définie par la loi PACTE de mai 2019, est une entreprise qui inscrit dans ses statuts des objectifs sociaux ou environnementaux et s’engage à mettre en place des modalités de suivi et d’évaluation de la mission qu’elle s’est assignée.
Selon l’Observatoire des entreprises à mission, on dénombre, à ce jour, 619 entreprises à mission, en France. Un chiffre en croissance exponentielle, quand on se souvient qu’elles n’étaient que 26, début 2020, puis 272, début 2021. Comment expliquer cet engouement grandissant ? Éléments de réponse avec Armand Hatchuel, professeur émérite en sciences de gestion à Mines-ParisTech, l’un des chercheurs à l’origine du statut de société à mission.

Hello workplace 25/04
 
À l’ère post-covid, les entreprises doivent inventer le management 3.0
Face à l’urgence de la situation, les entreprises doivent prendre la mesure des transformations à l’œuvre et abandonner leurs modes de management traditionnels.
Transformation digitale, transition écologique et gestion post-Covid : voici trois des mutations gigantesques auxquelles sont aujourd’hui confrontées les entreprises. Un changement d’une ampleur inédite et brutale. En deux ans à peine, la crise sanitaire a précipité des millions de salariés dans l’ère du télétravail, provoquant chez certains une perte de repères, qui a parfois engendré une réelle détresse psychologique et une recherche de sens exacerbée. Face à l’urgence de la situation, les entreprises doivent prendre la mesure des transformations à l’œuvre et abandonner leurs modes de management traditionnels pour inventer de nouvelles pratiques plus agiles et résilientes.
 
Six attitudes clés attendues d’une nouvelle génération de leaders
Le leadership ne se décrète pas, ce sont les autres qui attribuent des qualités aux leaders. En ces temps imprévisibles, ce rappel peut être utile à ceux qui briguent un Graal – la fonction politique suprême, la présidence de la République, comme la place de numéro un d’une entreprise ou d’autres organisations.
D’autant que notre époque particulièrement mouvementée, émaillée de crises et de ruptures, requiert un nouveau type de leaders. Des personnalités qui, bien sûr, impressionnent par leur charisme, par leurs actions et/ou – comme le président ukrainien Volodymyr Zelensky – par ce qu’elles vivent. Visionnaires, elles sont aussi particulièrement agiles et au contact de la réalité de leur environnement.

Les Echos 07/04
Pour aller plus loin
RSE : 5 exemples inspirants venus de l’étranger
La RSE (responsabilité sociétale des entreprises) recouvre un grand nombre de sujets parmi lesquels : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’Homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local.
Cet engagement peut se traduire concrètement par des actions en faveur de la diversité et de l’inclusion, du bien-être au travail des collaborateurs ou de la réduction de l’empreinte carbone de sa société. « Pour la plupart des entreprises, adopter un mode de fonctionnement responsable est devenu une évidence. La vraie question est maintenant : comment faire de la RSE un levier stratégique ? » explique Yaël Guillon, co-fondateur d’Imfusio et mentor de l’Odyssée Managériale.
Et si les entreprises françaises s’inspiraient d’exemples qui ont fait leurs preuves à l’étranger ?

Hello workplace 25/04
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