Top 10 des scénarios de fraude

Selon une étude réalisée par le cabinet  Grant Thornton, la prise de conscience de la nécessité de lutter contre les fraudes face aux enjeux qu’elles représentent, est désormais ancrée dans la majorité des entreprises. Le principe de conformité réglementaire ainsi que les risques de réputation et la responsabilisation des dirigeants, ont été, en ce sens, déterminants dans cette prise de conscience. Les chiffres des tentatives, fructueuses ou non, des fraudes restent malgré tout impressionnants, comme le révèle cette enquête qui propose un panorama des 10 scenarios de fraudes, internes ou externes, des plus rares (financement de terrorisme, contournement d’embargo…) aux plus fréquentes (corruption, cybercriminalité…).  Pour chacun des scenarios, un recensement du préjudice maximal estimé ainsi que certaines mesures génériques de prévention et de protection à vérifier ou à déployer est précisé.  Un très bon résumé pour vous permettre d’initier votre cartographie des risques de fraude au sein de votre organisation. 

Fraude : les 10 scénarios les plus inquiétants
 

Les risques du moment, analyse et réflexion 

 

Protection des données : des opportunités à saisir avec la RGDP
La Réglementation Générale européenne sur la Protection des Données (RGPD) applicable en mai 2018, dont certains principes ont déjà été introduits par la Loi pour une République Numérique peut constituer des opportunités considérables pour les entreprises françaises.
Par exemple, pour se mettre en conformité avec le nouveau cadre réglementaire, les entreprises sont amenées à optimiser et encadrer les processus d’archivage des données. En impliquant les collaborateurs, des pratiques obsolètes, redondantes et souvent très prenantes, pourront être supprimées. Cette réorganisation permettra également de réduire les coûts de stockage, souvent très onéreux.

Protection des données : quelles opportunités pour les entreprises françaises ?
 

Bon point pour les performances RSE des entreprises françaises.
Les entreprises françaises se retrouvent en 2017 en tête du baromètre EcoVadis-Médiateur qui établit pour la seconde année le classement des performances RSE. Sur la base des 21 critères qui permettent d’établir une notation sur près de vingt mille sociétés de l’OCDE et des BRICS, les entreprises françaises se sont démarquées pour avoir su déployer des systèmes de management des risques sociaux et environnementaux reconnus comme “adaptés” ou “exemplaires”. Au regard des exploits des PME et ETU, les différents dispositifs de performances RSE au sein des appels d’offres ou des processus d’achat semblent par ailleurs avoir œuvré pour la diffusion des bonnes pratiques entre les donneurs d’ordre et leurs fournisseurs. En revanche, les systèmes de management des risques éthiques restent en dessous des moyennes de l’OCDE malgré les récentes prises de conscience. La mise en œuvre de la nouvelle loi Sapin 2 relative aux risques de corruption devrait permettre de faire remonter les entreprises françaises dans ce classement. A suivre…
RSE : les entreprises françaises bonnes élèves
 
 

Vidéo surveillance en entreprise : is « big boss watching you ? »
Tout salarié a droit au respect de sa vie privée, y compris sur son lieu de travail. Beaucoup d’entreprises n’hésitent pas à installer des caméras de surveillance dans des lieux de pause, des vestiaires ou encore les toilettes, au motif d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Certains employeurs vont même plus loin, en surveillant à distance leurs employés. Ces pratiques ont entrainé une multiplication  des plaintes reçues pas la CNIL en 2016. Mal informés sur les conditions et limites de cette surveillance, les salariés s’interrogent de ce fait sur l’exploitation des images, leur accès et leur condition de stockage.
Les plaintes de salariés surveillés à leur insu dans l’entreprise explosent
 

Actualité gouvernance, réflexion et tendance

Pratiques des conseils d’administration : du nouveau pour la stratégie
Les conclusions extraites de l’enquête annuelle 2016 Board Practices Report (Deloitte), qui observe les pratiques et les travaux des conseils d’administration, nous permettent de mieux appréhender les récentes adaptations qu’ils ont conduites pour sécuriser leur feuille de route stratégique. La composition des conseils s’est diversifiée (intégration d’expertises dédiées, diversité…), leurs  travaux et processus ont évolué, signes que les problématiques nouvelles semblent de mieux en mieux intégrées au sein des réflexions stratégiques. Pour de nombreuses entreprises sondées, les risques cyber, l’activisme actionnarial, les enjeux de développement durable se sont, parmi d’autres,  attribués une place centrale dans les travaux des conseils, le tout au service du déploiement d’une stratégie flexible et résiliente.
Deloitte publishes board practices report
 

Assemblées Générales 2017 : focus sur les attentes des investisseurs
L’Institut du Capitalisme Responsable a dévoilé mi-avril les recommandations du jury de son Grand Prix de l’AG. La question de la gestion des risques étant de plus en plus prégnante, il n’est pas surprenant que le jury préconise une communication claire sur l’appréhension des principaux risques et opportunités ayant un impact sur la stratégie et la performance de l’entreprise.
D’autres recommandations concernent la communication sur la politique de rémunération des dirigeants, en attendant l’application de la directive européenne Droits des actionnaires, ou encore sur l’impact de la transition énergétique sur leur activité. Enfin, le jury met en avant la nécessité de diversifier le profil et l’expertise des membres du Conseil d’Administration et de Surveillance, ainsi qu’une communication détaillée sur les parties prenantes.
Communiquer sur les risques doit devenir un élément majeur des AG
Cinq recommandations phares pour les Assemblées Générales 2017

Leadership : profil « humble » VS« narcissique »
Il n’est pas rare que des dirigeants parviennent à créer une fascination autour d’eux, incarnant un réel leadership auprès de leurs employés et autour de la marque qu’ils portent. L’essai qui est proposé par Margarita Mayo, experte des comportements organisationnels, approfondit l’analyse en développant la notion de charisme “narcissique” ici opposé au charisme “humble”. Les recherches confirment que les dirigeants ” humbles”, dotés d’un charisme “sociabilisé” instaurent une culture positive, de travail collaboratif. Pourtant, il semble que les conditions incertaines de nos économies nous poussent naturellement à choisir l’autre type de dirigeant. Celui qui incarnerait un charisme “personnalisé”, plus autoritaire, plus visible, qui prendrait des positions plus risquées sur l’avenir. Cette prise de risques peut néanmoins se concrétiser en opportunités, certains narcissiques sont, à ce titre, reconnus comme de très bons dirigeants. Un article intéressant pour mieux cerner les profils à sélectionner selon les besoins de nos entreprises.
If Humble People Make the Best Leaders, Why Do We Fall for Charismatic Narcissists?

Pour aller plus loin

Risk Manager : un poste convoité
Dans un climat de constantes évolutions économiques, géopolitiques et industrielles, la fonction de Risk Manager devient de plus en plus convoitée. A ce titre, cette fonction est devenue en 2017, numéro deux des emplois les plus recherchés aux Etats-Unis. Le magasine Risk Management Monitor donne quelques raisons explicatives. Tout d’abord, il y a les challenges que représente l’administration Trump, tant pour l’économie que pour les entreprises. Enfin, le magazine souligne l’importance que cette fonction a prise dans la gestion des entreprises. Le Risk Manager n’est plus vu comme un simple protecteur de l’activité, mais comme quelqu’un qui participe à son développement.
It’s a Great Time to Be a Risk Manager
 

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